Les méthodes de base de l'École Douce Familiale

L'École Douce Familiale considère une personne en son intégralité. La base de la méthode: les trois «C»

Contact tactile: d’abord tu aimes, ensuite tu apprends, encouragements tactiles, la formation d’un schéma corporel, la reconstitution et le développement des liaisons neuronales qui visent un développement sain;

Création: l’approche individuelle, la réaction selon la situation, la sensibilité envers les autres, l’invention de nouveaux objectifs et de moyens à atteindre.

Complexité: on va vers le difficile et on se fait plaisir, on apprend à résoudre tous types de problèmes dans la passion et la joie.

Et tout cela en jouant, en famille, progressivement et avec bonheur.

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La force de l'école douce familiale est dans sa facilité et sa simplicité. On arrive à cette approche grâce au jeu qui fait pratiquer des exercices tactiles. Il est impossible de s’esquiver dans le raisonnement ou dans d’autres défenses habituelles. Il faut agir, bouger, résoudre la situation. Sinon on se retrouve dans la gêne, l’inconfort ou même la douleur. Mais grâce au jeu tout est facile et agréable. La sensibilité s'élève tellement que la personne ne va pas jusqu'à l'état d’inconfort mais elle veut et peut résoudre le problème une fois de plus. Les parents racontent des histoires sur des changements impressionnants qui se passent avec eux et leurs enfants grâce aux cours, et pourtant le moniteur n'était pas au courant de la complexité de la tâche donnée pour cette personne en particulier. Parfois, c’est la personne même qui ne se rend pas compte de cette difficulté. Ici, l’approche différée joue son rôle (la spontanéité sort de moments importants pour chaque participant) et ensuite ce n’est pas nécessaire d’interroger la personne et d’essayer de comprendre les raisons du blocage ou du complexe formé. En trouvant des solutions aux situations difficiles mais faisables, la personne qui est obligée de les faire (car on ne peut pas ignorer son corps), apprend les nouveaux moyens d’interaction avec soi-même et les autres. La personne commence à s’entendre elle-même et apprend à faire face aux problèmes. Ces derniers deviennent pour elle intéressants et désirables. Le besoin inné du progrès se restaure et augmente ainsi que la motivation d’apprentissage.

Les exercices physiques sont un outil de base de l'École Douce Familiale Les exercices sont fondés sur le développement de la relaxation dynamique, qu’on peut approximativement distinguer en cinq groupes. Leurs variations et leurs combinaisons pour les adultes ainsi qu’une quantité énorme de leurs variations en jeux pour les familles avec les enfants de tous âges, donnent une possibilité de varier les cours et de s’occuper de chaque particularité de tous les participants.

L’acrobatie

QUAND LE CORPS EST RELACHÉ,
ON NE PEUT PAS AVOIR D’ACCIDENTS EN TOMBANT,
IL N’Y AURA PAS DE DOULEUR.

L’acrobatie est un groupe d’exercices qui forme le savoir de bien tomber ou de partir dans la culbute sans appui sur n’importe quelle surface à partir de n’importe quelle position. Avez-vous vu comme les enfants aiment se rouler et tomber sans cesse? Ils s’entrainent. Ils adorent faire cela. On peut leur interdire de le faire (tu te saliras les habits, tu te feras mal, il ne faut pas- cela fait peur), ou bien on peut les prendre en exemple. C’est impressionnant comme les enfants le font légèrement, doucement et gracieusement. Avec la pratique régulière, la rigidité de l’exécution s’en va, les barrières intérieures sont franchies, et on arrive à se sortir de toutes les positions avec le maximum de motricité naturelle. La souplesse et le relâchement, la spontanéité et la tête vide (la suite naturelle du mouvement).

La maîtrise et la libération de la raideur physique vient avec la pratique régulière. La peur et la tension partent avec la maîtrise progressive des exercices acrobatiques de niveaux différents, avec l’expérience, avec l’exécution de l’exercice très lent au début; l'état de quiétude persiste. La personne glisse dans ses mouvements et prend plaisir à cette relaxation. Elle laisse la culbute se faire toute seule.

La Poussée

C’est le groupe d’exercices qui forme le savoir d’esquiver et de glisser de toute pression sur n’importe quelle partie du corps dans toutes les positions et situations. Avec la pratique régulière on arrive à la libération physique et psychique, déblocage corporel. Le corps glisse et répond à la moindre stimulation. C’est une sensation de son centre d'équilibre et le savoir de rester débout si l’exercice l’exige. C’est une sensation d’avoir un corps vide, comme un jet d’eau, qui est en même temps enraciné et souple. C’est la douceur vivante: éviter les provocations et la ligne d’attaque.

Il est important de faires ces exercices sans anticipations — il faut faire des mouvements suite à la stimulation du partenaire et non pas par peur.

Les prises

C’est un groupe d’exercices qui apprend à se sortir de toutes positions avec des extrémités bloquées par un partenaire, c’est un savoir que de se glisser dans une position confortable. Ces exercices contribuent au développement de la souplesse, fluidité et capacité de se sortir de situations délicates.

Ce n’est pas seulement d'éviter l’emprise mais de le faire en franchissant les frontières du mental tout en changeant l'état de son conscient. Cet exercice demande une absence de blocages musculaires. Et là, par la relaxation, on découvre une possibilité de s’en sortir par une voie qu’on ne voyait pas. Les exercices de ce groupe donnent une possibilité de se débarrasser des blocages et d’improviser à condition de pratique régulière.

L’accrochage

C’est un groupe d’exercices, qui apprend à développer notre sensibilité, la réaction naturelle, l’attention à soi-même et à son partenaire, le suivi précis d’un mouvement et la relaxation en mouvement.

Les enfants ne sont pas capables de faire une variante «adulte» de cet exercice — la concentration et l’attention orientées vers le partenaire, endurance, justesse des mouvements se développent encore, mais c’est précisément ce type d’exercice qui aide à l'évolution de tout cela. Les exercices du groupe «accrochage» se sont avérés être les plus difficiles pour les adapter aux enfants, mais en fin de compte, à ce jour il y a beaucoup de jeux correspondant à l’essentiel de la variation «adulte».

Ramper pour sortir

C’est un groupe d’exercices qui développe la force relâchée, l’habileté, la sensibilité, le savoir pour atteindre son objectif et se sortir de situations difficiles, l’exactitude et l’optimisation des mouvements.

Avec cette exercice, chacun travaille avec ses propres moyens, optimales pour soi-même, basés non pas sur la lutte (force avec la force), mais sur la non-résistance et le détournement de la force. Cela peut arriver seulement en pratique, quand la personne apprend à s'écouter elle-même et à écouter la situation. On commence par un serrage simple et puis on passe vers les blocs et les nœuds les plus difficiles quand il est nécessaire de réunir l’action avec le poids, avec la sortie des nœuds et de la douleur, le détournement de la force.

Le massage kinésithérapique

Les trois exercices de base (la poussée, le tordage, l’accrochage) qui se font par le principe «actif-passif», sont en réalité un massage spécifique en mouvement. Le but thérapeutique et physique est d’enlever des blocages musculaires psychophysiques superficiels et, comme suite, un léger changement de l'état mental (on se sent bien). Un tel massage peut durer de 15 minutes à plusieurs heures et avoir, par conséquent, un effet différent.

C’est avec cette méthode qu’on commence à faire connaissance avec notre corps, nos souvenirs et même la découverte de ses propres capacités motrices. La méthode aide à bouleverser les stéréotypes des mouvements, à enlever des blocages musculaires légers, et avec la pratique régulière des blocages profonds. Les exercices développent la confiance envers les autres, et enlève les effets de la privation tactile et kinesthésique.